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Autour de l'herbier de Jacques Joseph Juge de Saint-Martin

 Reportage de l'exposition réalisé par la 7 à Limoges ici

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Au commencement se trouve l’herbier de Jacques Joseph Juge de Saint-Martin réalisé fin 18e-début 19e. Grâce à la numérisation et ses possibilités d’exploitation, cette pièce patrimoniale a pu être analysée par la faculté des sciences de Limoges. Ainsi la valorisation des contenus visuels et culturels de l’herbier lui insufflent une nouvelle vie.

Au commencement se trouve l’herbier de Jacques Joseph Juge de Saint-Martin réalisé fin 18e-début 19e. Grâce à la numérisation et ses possibilités d’exploitation, cette pièce patrimoniale a pu être analysée par la faculté des sciences de Limoges. Ainsi la valorisation des contenus visuels et culturels de l’herbier lui insufflent une nouvelle vie. Consultez le fonds

L’Histoire intervient dans ce parcours, avec la Révolution qui entraîne des bouleversements tant pour Jacques Joseph Juge de Saint-Martin que pour sa famille. Si ce dernier en tire 50 ans plus tard des observations sociologiques, l’une de ses actions questionne encore aujourd’hui l’histoire de Limoges.

L’auteur de l’herbier est un magistrat, botaniste reconnu pour sa volonté de développer et de transmettre une connaissance remarquable de la flore, des arbres et des arbustes de la région. Son objectif vise à améliorer les productions agricoles et forestières, à aménager les paysages, lutter contre les disettes, faire reconnaître le Limousin comme le pays de la culture des arbres.

Jacques Joseph juge de Saint-Martin baptisé le 16 septembre1743, paroisse Saint-Pierre à Limoges est issu d'une famille de la haute bougeoisie dont la généalogie et l'acquisition de la seigneurie de Boubeau à Nieul remonte au XIVe siècle. La famille est installée à Limoges. En 1773, il succède à son père en reprenant sa charge de conseiller au Présidial. En 1784, au décès de ce dernier, il est l’unique héritier des domaines et seigneur sur ses terres.

Professeur d’histoire naturelle, entre 1798 et 1803, au collège de garçons de Limoges, qui, en 1796, est devenu École Centrale de la Haute-Vienne ; il devient un membre actif et influent de la Société d’agriculture de Limoges et contribue ainsi à l’amélioration de l’art agricole, et de la culture des arbres.

En 24 ans, de 1791 à 1813, Jacques Joseph Juge de Saint-Martin, membre du très puissant et redouté Club des Jacobins va transformer le paysage du faubourg. Il procède à la vente du couvent des Grands Carmes et de ses terres par lots. En propriétaire scrupuleux, il va fixer la gestion de ce bien sur un Livre journal concernant l’enclos des cy-devant Grands Carmes qui se trouve actuellement dans le fonds patrimoine de la Bfm de Limoges. Il conserve cependant la majeure partie des jardins du couvent ainsi que la sacristie et la salle de la communauté et développe à cet endroit une pépinière de grande importance qui aurait fonctionné jusqu’au milieu du XIXe siècle.

Jacques Joseph Juge de Saint-Martin est aussi un homme de lettres influencé par les philosophes (Rousseau, Voltaire, Chateaubriand, Fontenelle...). On compte dans ses publications, un recueil manuscrit, Pièces fugitives, une Proposition d’un traité de paix générale (1799), un dialogue entre père et fils intitulé Théorie de la pensée, de son activité primitive et de sa continuité, ouvrage élémentaire où le jeune homme peut apprendre à se connaître et à s’estimer, deux ouvrages poétiques et une réflexion sociologique complétée par un abécédaire des proverbes et recueil des préjugés à combattre sur l’alimentation, la santé et les représentations sociales.

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