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MEMOIRES LIMOUGEAUDES

En collaboration avec la 7 à limoges, les archives municipales proposent de découvrir sous la forme de lecture reportage les fonds du service.

 

Jean Baptiste Coutureau et les ponticauds #01

 

 

 

 

 

 

Jean-Baptiste Coutureau a vécu un quart de siècle dans le quartier des ponts. Un témoignage extrait des documents des Archives municipales de Limoges : extrait du fonds 50S Jeanette CHARTREUX. Fonds iconographiques 6Fi et 20Fi. Aquarelle de Michel FILHOULAUD.

 

L'inauguration de la statue de Jourdan #02

 

 

 

 

 

 

En provenance directe des Archives municipales de Limoges le moment fort de l'inauguration de la statue de Jourdan. Fils de chirurgien, Jean-Baptiste Jourdan voit le jour le 29 avril 1762 à Limoges. Il est commis en soieries quand il s'engage, en 1778, pour aller se battre en Amérique (1779-1781). Revenu en France, réformé en 1784, il s'établit mercier dans sa ville natale.
Capitaine de la garde nationale locale, il part à l'armée du Nord après avoir été élu lieutenant-colonel des volontaires de la Haute-Vienne. Il combat à Jemmapes (6 novembre 1792) et Neerwinden (18 mars 1793) et devient général de brigade le 27 mai 1793 puis de division le 30 juillet suivant.
Il obtient d'abord une série d'éclatants succès dont les deux principaux sont Wattignies (15-16 octobre 1793) — bataille que Napoléon  considérait comme la principale de la Révolution — et Fleurus (26 juin 1794). Mais il subit ensuite des échecs de plus en plus fréquents qui culminent en 1796  avec la défaite de Warzburg (3 septembre) subie face aux Autrichiens de l'archiduc Charles. La perte de cette bataille force les armées françaises à évacuer la rive gauche du Rhin. Tout en rejetant la responsabilité de la déroute sur le Directoire, incapable, selon Jourdan, de lui fournir les moyens d'action nécessaires, il démissionne et retourne à sa mercerie.
D'autres campagnes, d'autres engagements feront sa vie. Il meurt le 23 novembre 1833 alors en fonction comme gouverneur des Invalides. Il sera inhumé dans la crypte des gouverneurs de la cathédrale Saint-Louis des Invalides.

 

Les bouchères #03

 

 

 

 

 

 

Les bouchères, d'après un texte de Henri Ducourtieux « Limoges il y a deux cents ans ». Fonds iconographiques 5Fi et 20Fi

 

Les buandières #04

 

 

 

 

 

 

Les buandières d'après un texte de Henri Ducourtieux dans "Limoges il y a deux cents ans" avec des photos et cartes postales des Archives municipales de Limoges. Les buandières, lavandières, laveuses toutes sous le patronage de Notre Dame du Péteu animaient les bords de Vienne pendant leur ouvrage. Fonds iconographiques 5, 17, 20, 21, 36Fi

 

Le Masgoulet #5

 

 

 

 

 

 

Le Masgoulet, petite rue composée dans les années 50 d'immeubles insalubres, Le Masgoulet laissera place à la maison de retraite des Casseaux et à la patinoire municipale. Avec les Archives municipales de Limoges revivons le déménagement forcé d'une partie des habitants avec le témoignage de Paulette Morel-Terrien retrouvé dans la brochure "Les Ponticauds". Fonds iconographiques 6Fi1447, 1482, 1483, 1588, 1652, 1655 à 1664 (destruction puis reconstruction du Masgoulet. Les Casseaux et place des Bancs).

 

La Vienne #06

 

 

 

 

 

 

"L'Arabie" est un des surnoms attribué par les Ponticauds (les habitants du quartier des ponts de Limoges) à une partie des bords de Vienne. Difficile aujourd'hui de trouver une explication à ce choix. Une chanson, "L'Arabie", demeure, elle est ici interprétée par "Rue de la Mauvendière" et se trouve sur le CD du même nom. Cette chanson sert de support à notre nouvelle chronique avec les archives municipales de la Ville de Limoges.

 

La grève des corsetières #07

 

 

 

 

 

 

1895 : la grève des corsetières. Juste avant la création de la CGT à Limoges ce sont des femmes qui s'organisent afin d'améliorer leurs conditions de travail. Elles travaillent pour un patron local qui, avec son épouse, impose à ses ouvrières de respecter un temps religieux au début de la journée de travail. À genoux elles doivent écouter la prière lue par la patronne. Elles subissent de mauvais traitements, des amendes, des punitions. Leur grève durera plus de trois mois.

Fonds iconographiques 20Fi Paul Colmar et 21Fi Geneviève Semeilhon.

 

Henri Lavergne, cheminot résistant #08

 

 

 

 

 

 

Henri Lavergne , cheminot résistant, chef de dépôt à la gare des Bénédictins déporté et décédé au camp de Bruchfeld/Buchenwald le 25 mars 1945. Fonds 50S Jeannette Chartreux. Témoignage issu du « Livre mémorial Rail et Mémoire relevé de la gare de Limoges » Fondation de la Mémoire de la Déportation.

Photos et illustrations extraites du « Livre mémorial Rail et Mémoire » et des fonds iconographiques 6Fi1421, 1422 et 1441, 5Fi101, 102, 106, 193, 194, 197 et 198, 20Fi666 et 780.